Revêtons la robe de la Justice de Dieu
– Le chemin de la conversion –

  Jésus Seul Chemin : Questionnaire [Sommaire] Le sacrement de l'Eucharistie


Apocalypse 7.13-14 : "Et l'un des vieillards prit la parole et me dit : Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus ? Je lui dis : Mon Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'Agneau".

 

top L'invitation de Dieu

Matthieu 22.1-14 (Parabole des noces) : "Jésus, prenant la parole, leur parla de nouveau en paraboles, et il dit : Le Royaume des Cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils. Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces; mais ils ne voulurent pas venir. Il envoya encore d'autres serviteurs, en disant : Dites aux conviés : Voici, j'ai préparé mon festin, mes bœufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces. Mais, sans s'inquiéter de l'invitation, ils s'en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic ; et les autres se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent. Le roi fut irrité; il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et brûla leur ville.
Alors, il dit à ses serviteurs : Les noces sont prêtes; mais les conviés n'en étaient pas dignes. Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez. Ces serviteurs allèrent dans les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives. Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n'avait pas revêtu un habit de noces. Il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée. Alors le roi dit aux serviteurs : liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus".

Dans cette parabole, Jésus montre que Dieu convie "ceux qui étaient invités", son peuple (Israël), à la joie de son Royaume : le festin des noces. Il envoie ses serviteurs dire : "tout est prêt, venez aux noces".
"Mais, sans s'inquiéter de l'invitation, ils s'en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic; et les autres se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent".

Deux sortes de réactions apparaissent ici en réponse à l'invitation de Dieu à son Royaume :

Alors "le roi fut irrité; il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et brûla leur ville". Puisqu'il est mal reçu par son propre peuple, Dieu offre son invitation au Royaume à tout le monde (monde païen) : "Ces serviteurs allèrent dans les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives."

"Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n'avait pas revêtu un habit de noces".

Cet homme représente le croyant qui se trouve assez juste pour se présenter devant Dieu avec sa propre justice et ses propres oeuvres.

Romains 10.3 : "Ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu".

"Alors le roi dit aux serviteurs : liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents."
"Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus".

Ainsi, que ce soit par indifférence, par rébellion ou par une confiance indue en sa propre justice, chaque homme porte la responsabilité entière de son propre refus du salut offert par Dieu.

Ne trouve-t-on pas toujours, dans le monde actuel, ces trois types de comportements humains face à l'invitation de Dieu au festin du Royaume, c'est-à-dire face à l'appel de l'Evangile ?

 

top Quel homme suis-je ?

En fait, que je sois indifférent, hostile ou d'esprit religieux, je suis toujours un homme perdu, et je dois craindre le Jugement de Dieu.

 

top Que dois-je faire pour être sauvé ?

Cette question est en effet celle que tout homme sincère se pose lorsqu'il réfléchit à son destin et se place devant Dieu. C'est aussi la première question qu'ont posé les gens qui écoutaient l'apôtre Pierre le jour de la Pentecôte, lorsque, rempli de l'Esprit Saint, il s'adressa à la foule dans Jérusalem en proclamant le nom de Jésus :

"Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Pierre leur répondit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit" (Actes 2.37-38).

Pierre nous donne ici, en quelques mots, la marche à suivre pour pouvoir connaître le Royaume de Dieu promis par Jésus :

  1. Repentez-vous
  2. Que chacun soit baptisé
  3. Vous recevrez le don de l'Esprit.

C'est ainsi que tout homme peut devenir chrétien. L'accès au Royaume passe donc par une démarche volontaire de repentance, ou conversion. Tout homme qui accepte de se placer devant Dieu avec humilité, en se reconnaissant pécheur, obtient son salut : il ne viendra pas en jugement après la mort corporelle, et connaîtra la vie éternelle auprès de Dieu, son Créateur et Père. De plus, il reçoit immédiatement la vie en Dieu par le don du Saint-Esprit.

"En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie" (Jean 5.24).

Quelle belle promesse, quelle bonne nouvelle !

Ainsi, l'appel à la repentance constitue l'essentiel du message évangélique. Mais si je n'accomplis pas cette démarche d'humilité devant Dieu, je deviens, à mon tour, l'homme "qui n'avait pas revêtu son habit de noces", quelle que soit l'importance que peuvent prendre tous les actes de dévotion que j'aurai accomplis tout au long de ma vie.

Est-il juste d'affirmer que l'appel à la repentance constitue l'essentiel du message des évangiles ?

Pour mieux nous en convaincre, consultons les évangiles. Luc, par exemple, rapporte dès le premier chapitre de son livre cette prophétie du sacrificateur Zacharie , père de Jean-Baptiste :

"Et toi, petit enfant (Jean-Baptiste), tu seras appelé prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies, afin de donner à son peuple la connaissance du salut par le pardon de ses péchés" (Luc 1.76-77).

Des années après, Jean-Baptiste lui-même, réalise cette prophétie :

"La Parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie, dans le désert. Et il alla dans tout le pays des environs du Jourdain, prêchant le baptême de repentance, pour la rémission des péchés" (Luc 3.2-3).

Ainsi Jean-Baptiste, en invitant ses contemporains à une démarche de repentir, les préparait à la venue du Royaume de Dieu sur terre, qui allait se réaliser avec Jésus.

Jésus paraît donc, et à son tour, commence son ministère par l'invitation au repentir, ainsi que le rapportent :

MATTHIEU (4.17) : "Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est proche"

et MARC (1.15) : "Repentez-vous, et croyez à la Bonne Nouvelle".

Ce sont les premières paroles que les évangélistes Matthieu et Marc mettent dans la bouche de Jésus.

Dans l'évangile de JEAN, le premier enseignement que donne Jésus s'adresse à Nicodème, une personnalité juive, qui vient consulter Jésus de nuit, en cachette. À Nicodème, soucieux de plaire à Dieu, Jésus déclare :

"Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu" (Jean 3.3).

Jésus est, là aussi, extrêmement précis : la condition d'accès au Royaume de Dieu passe par une "nouvelle naissance". Il s'agit d'une démarche de conversion, une transformation radicale de l'attitude intérieure, un changement de conduite ou de vie.

Ainsi, nous constatons qu'au début de leurs évangiles, Matthieu et Marc attirent notre attention sur l'idée du repentir et, de son côté, Jean parle de nouvelle naissance.
Et Luc ? Parle-t-il de la repentance aussi ?

Dans l'évangile de LUC, nous nous reporterons à la dernière rencontre de Jésus avec ses disciples, après sa résurrection, avant d'être enlevé au ciel, lorsqu'il leur explique le sens de la mission qu'il a accomplie en venant sur terre, et le sens de leur propre et future mission :

"Alors il leur ouvrit l'esprit, afin qu'ils comprissent les Ecritures. Et il leur dit : Ainsi, il est écrit que le Christ souffrirait, et qu'il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. Vous êtes témoins de ces choses" (Luc 24.45-48).

Si le repentir chez MATTHIEU, MARC, LUC et la nouvelle naissance chez JEAN, sont ainsi évoquées dans les évangiles, c'est parce qu'elles représentent le point de départ de toute démarche de foi.

Dieu désire que les hommes s'approchent de lui par le repentir. Jésus l'explique dans la parabole de la brebis perdue en concluant que, au ciel, "il y aura plus de joie pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentence" (Luc 15.7).

 

top Le point de départ dans la vie du chrétien

Revenons à l'enseignement que donne l'apôtre Pierre dans Actes 2.38 :

"Repentez-vous,
et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ;
et vous recevrez le don du Saint-Esprit".

Que fait de nos jours l'église catholique de l'enseignement de celui qu'elle considère comme son premier pape ? Elle fait baptiser les enfants en bas âge, ce qui signifie qu'il ne peut y avoir d'attitude de repentance comme point de départ; supprimant toute idée de choix volontaire, de conversion chez l'individu baptisé.

Le Catéchisme de l'église Catholique affirme que le baptisé obtient :

"La rémission du péché originel et de tous les péchés personnels; la naissance à la vie nouvelle par laquelle l'homme devient fils adoptif du Père, membre du Christ, Temple du Saint-Esprit" (article 1279).

Tout ce que l'église Catholique garantit à ses baptisés est conforme à la Parole de Dieu (Nouveau Testament), mais ne peut pas se réaliser, parce que l'enfant qui est baptisé n'est pas conscient de ce qui se passe le jour de son baptême.

Pour remédier à cet inconvénient, on a institué la "Profession de Foi", que l'on a aussi appelé "le renouvellement des promesses du baptême" (à l'âge de 13 ans environ). L'église elle-même ne reconnaît pas cette démarche comme un sacrement. Cette étape dans l'initiation religieuse du jeune catholique ne figure d'ailleurs pas dans le Catéchisme de l'église Catholique (édition 1992).

L'étape suivante pour le jeune chrétien catholique est le sacrement de Confirmation (aux environs de 16 ans). Selon le Catéchisme de l'église Catholique, "la Confirmation parfait la grâce baptismale; elle est le sacrement qui donne l'Esprit Saint (...)" (art. 1316), "l'effet du sacrement de Confirmation est l'effusion plénière de l'Esprit-Saint, comme elle fut accordée jadis aux apôtres au jour de la Pentecôte" (art. 1302).

La difficulté avec le sacrement de Confirmation, est qu'il ne se rencontre pas dans l'enseignement de Jésus, ni de ses apôtres. On ne sait pas où et comment ce sacrement fut institué, et il ne fut déclaré sacrement qu'au moyen-âge.

Dans Jean 3.8, lorsqu'il parle de la nouvelle naissance à Nicodème, Jésus explique ainsi la venue de l'Esprit Saint sur l'homme qui se convertit :

"Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit".

On est ici loin du rite catholique du sacrement de Confirmation, validé par l'onction du Saint-Chrême, et l'imposition des mains de l'évêque ou son représentant. En fait, la repentance conduit véritablement à une nouvelle naissance. Si l'on se place en toute sincérité sous la croix de Jésus en demandant le pardon de ses péchés, on obtient par le sacrifice du Christ :

  1. L'assurance réelle du pardon,
  2. L'amour du Père par la vie dans l'Esprit,
  3. Et on entre déjà dans le Royaume de Dieu pendant son séjour terrestre. On ne craint plus la mort corporelle, parce que Jésus nous a promis après celle-ci de ne pas passer en jugement, et de vivre éternellement auprès de Dieu.

"En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie" (Jean 5.24).

Tout cela nous est garanti par Dieu, et non par des hommes. Chacun peut le trouver dans la Bible et l'expérimenter gratuitement !

"Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut prenne de l'eau de la vie, gratuitement" (Apocalypse 22.17).

 

top Confrontation de l'initiation chrétienne selon les rites de l'église Catholique avec l'enseignement de Jésus.

À la question "Que dois-je faire pour être sauvé ?", Jésus répond avec précision dans la célèbre parabole "le fils prodigue", ou "le fils perdu et retrouvé" (Luc 15.11-32). A tout homme qui cherche sincèrement Dieu, Jésus donne ici clairement la marche à suivre :

  1. Se reconnaître pécheur (se rendre compte qu'on est loin de Dieu).
    C'est l'attitude du fils prodigue qui "étant rentré en lui-même" (Luc 15.17) se dit : "Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi" (Luc 15.18). Cette première attitude de retour sur sa vie est une attitude de repentir, de reconnaissance de son état de péché.
     
  2. Prendre la décision de retourner vers Dieu.
    "Et il se leva, et alla vers son père" (Luc 15.20). C'est la deuxième étape. Après avoir pris conscience de notre éloignement de Dieu, on doit se mettre en route, pour se diriger vers le Père, pour aller s'expliquer avec lui. C'est un moment de décision.
     
  3. Recevoir l'amour de Dieu qui nous accueille.
    "Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa" (Luc 15.20). La conséquence immédiate de cette décision de retour, c'est l'accueil ému du père qui court vers le fils et l'embrasse. L'homme qui se repent reçoit, sans attendre, le témoignage de l'amour de Dieu dans son cœur.
     
  4. Demander pardon à Dieu pour nos péchés.
    "Le fils lui dit : mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils" (Luc 15.21). Le fils s'humilie devant le père et n'ose plus croire qu'il est encore digne d'être considéré comme son enfant. "Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe et l'en revêtez" (Luc 15.22). Le fils est revêtu d'une belle robe et l'on organise un festin en son honneur.
    "Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé" (Luc 15.24). Le fils ne vit plus, désormais, séparé du père et dans un état de péché, mais il est avec le père et "ils commencèrent à se réjouir" (Luc 15.24).

Ainsi, tout homme qui accepte de passer par le repentir et la conversion, se trouve revêtu de la robe et entre dans la joie de la vie avec Dieu (don de l'Esprit-Saint), et il est déjà passé de la mort à la vie ! Mais ce ne peut pas être un baptême d'enfant qui pourra remplacer cette démarche de conversion. écoutons encore les recommandations que l'apôtre Pierre donnait aux chrétiens des premiers temps dans sa deuxième lettre (3.9) :

"Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance".

En conclusion de cette réflexion sur la repentance, relisons aussi la dernière page de la Bible. Jean nous révèle dans son livre de l'Apocalypse les dernières paroles qu'il a reçues de Jésus par l'Esprit-Saint :

"Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son oeuvre. Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui lavent leur robe, afin d'avoir droit à l'arbre de Vie et d'entrer par les portes dans la ville !" (Apocalypse 22.12-14).

Des hommes assurent que l'on peut être sauvé parce qu'on a accompli un rite sacramentel sur le corps d'un petit enfant, et Jésus, de son côté, nous a demandé un acte de conversion. Qui faut-il suivre ? Que faut-il croire ? Reprenons tout simplement à notre compte les paroles des apôtres en présence du sanhédrin et du souverain sacrificateur qui leur défendaient d'enseigner au nom de Jésus :

"Pierre et les apôtres répondirent : il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes" (Actes 5.29).

Et plus loin : "Nous sommes témoins de ces choses (le Salut par le sacrifice de Jésus), de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent" (Actes 5.32).


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