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L'�glise Catholique et le repas du Seigneur


top La croyance en une pr�sence r�elle

Le dogme de la transsubstantiation

L'�glise Catholique comm�more le repas du Seigneur au cours de la messe, appel�e aussi c�l�bration eucharistique (action de gr�ce). Selon le Cat�chisme de l'�glise Catholique ��l'Eucharistie est le m�morial de la P�que du Christ�� (art. n�1409), mais qui ne peut se r�aliser que par le minist�re des pr�tres�:

��Seuls les pr�tres validement ordonn�s peuvent pr�sider l'Eucharistie et consacrer le pain et le vin pour qu'ils deviennent le Corps et le Sang du Seigneur�� (Cat�chisme de l'�glise Catholique, art. n�1411).

��Par la cons�cration du pain et du vin s'op�re le changement de toute la substance du pain en la substance du Corps du Christ notre Seigneur et de toute la substance du vin en la substance de son Sang�; ce changement, l'�glise Catholique l'a justement et exactement appel� transsubstantiation.�� (Cat�chisme de l'�glise Catholique, art. n�1376).

Ainsi, depuis le XIII� si�cle, les docteurs catholiques demandent aux fid�les de leur �glise de comprendre les paroles de J�sus�: ��Ceci est mon corps...Ceci est mon sang...��, dans un sens litt�ral. C'est d'ailleurs ce qui a conduit le concile de Constance (1415) � interdire l'usage de la coupe aux fid�les, de peur de voir quelques gouttes du "sang du Christ" tomber � terre... Et pourtant, le Seigneur avait dit�: ��Buvez-en tous�� (Matthieu�26.27). De plus, selon l'enseignement de l'�glise Catholique�:

��La pr�sence eucharistique du Christ commence au moment de la cons�cration et dure aussi longtemps que les esp�ces eucharistiques subsistent�� (Cat�chisme de l'�glise Catholique, art. n�1377).

Cette croyance en la permanence de la pr�sence r�elle de J�sus dans l'hostie a ensuite conduit l'�glise Catholique au culte du Saint-Sacrement, c'est-�-dire � l'adoration de J�sus pr�sent dans l'hostie. Pour cela, on expose l'hostie devant les fid�les dans l'ostensoir, objet de culte ayant la forme d'un soleil d'or.

��L'�glise Catholique a rendu et continue de rendre ce culte d'adoration qui est d� au sacrement de l'Eucharistie non seulement durant la messe, mais aussi en dehors de sa c�l�bration�: en conservant avec le plus grand soin les hosties consacr�es, en les pr�sentant aux fid�les pour qu'ils les v�n�rent avec solennit�, en les portant en procession�� (Cat�chisme de l'�glise Catholique, art. n�1378).

Le Nouveau Testament parle-t-il de pr�sence r�elle�?

Les �vangiles nous montrent que, lorsqu'Il s'adressait aux foules, J�sus avait l'habitude d'utiliser des images simples et parlantes pour faire comprendre aux hommes qu'Il �tait venu dans le monde pour les sauver. Par exemple, J�sus a d�clar�:

��Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauv頻 (Jean�10.9),

ce qui signifie que J�sus est le seul acc�s au royaume de Dieu. Ou�:

��Je suis le chemin, la v�rit� et la vie. Nul ne vient au P�re que par moi�� (Jean�14.6),

ce qui veut dire que tout homme qui d�sire s'approcher de Dieu doit d'abord se tourner vers J�sus. Ou encore�:

��Je suis la lumi�re du monde�; celui qui me suit ne marchera pas dans les t�n�bres, mais il aura la lumi�re de la vie�� (Jean�8.12).

En utilisant de telles images, J�sus donnait en fait un enseignement spirituel d'une tr�s grande profondeur�: on ne peut conna�tre Dieu qu'en se tournant vers son Fils, mort pour nous sur la croix et ressuscit�. De la m�me mani�re, les premiers chr�tiens voyaient tout simplement dans le pain et le vin les symboles du corps bris� de J�sus et de son sang vers� � la croix, par le moyen desquels ils avaient �t� rapproch�s de Dieu. Ils n'avaient pas besoin de croire en une pr�sence r�elle, corporelle de J�sus au moment de la fraction du pain parce que l'Esprit Saint habitait en eux depuis le jour de leur conversion et qu'eux-m�mes �taient, selon les mots de Paul, des "temples" du Saint-Esprit (1�Corinthiens�3.16).

Enfin, comme tout croyant qui se nourrit tous les jours de la Parole de Dieu, ils serraient dans leur c�ur les paroles de consolation et d'encouragement que J�sus donne � tous ceux qui se sont engag�s � sa suite sur le "chemin �troit"�:

��Et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu'� la fin du monde�� (Matthieu�28.20)

��L� o� deux ou trois sont assembl�s en mon nom, je suis au milieu d'eux�� (Matthieu�18.20).

L'�glise pratiquait-elle l'adoration du pain au temps des ap�tres�?

Les ap�tres n'ont jamais parl� d'une pr�sence r�elle de J�sus pouvant se trouver localis�e dans le pain rompu lors du m�morial du repas du Seigneur. Ils n'ont jamais expos� ce pain � l'adoration des croyants comme le fait l'�glise Catholique avec l'hostie plac�e dans l'ostensoir.

Pourquoi ne l'ont-ils pas fait�?

Les raisons en sont � la fois simples et �videntes�:

  1. Leur Loi leur interdisait d'associer la pr�sence de Dieu � une quelconque repr�sentation mat�rielle�:

    ��Tu ne feras point d'image taill�e, ni de repr�sentation quelconque des choses qui sont dans les cieux...�� (Exode�20.4)�; ��Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point�� (Exode�20.5).

    Et J�sus avait dit�:

    ��Ne croyez pas que je suis venu pour abolir la loi ou les proph�tes�� et ��Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes � faire de m�me, sera appel� le plus petit dans le royaume des cieux�� (Matthieu�5.17,19).

  2. J�sus n'a pas demand� d'adorer le pain du m�morial de sa P�que. Il a lui-m�me indiqu� quelle mani�re d'adorer pouvait �tre agr�able � Dieu�:

    ��Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en v�rit�, car ce sont l� les adorateurs que le P�re demande�� (Jean�4.23-24).

  3. L'Esprit Saint habitait dans le c�ur des ap�tres, comme il habite toujours actuellement dans le c�ur du croyant qui reconna�t en J�sus son Sauveur. Pour le chr�tien n� de nouveau, la pr�sence de Dieu ne se trouve donc pas localis�e dans un objet de culte ou dans un �difice religieux quelconque, mais bien en lui�:

    ��Ne savez-vous pas que vous �tes le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez re�u de Dieu, et que vous ne vous appartenez point � vous-m�me�? Car vous avez �t� rachet�s � grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent � Dieu�� (1�Corinthiens�6.19-20).

Adorer en esprit et en v�rit�

Adorer en esprit et en v�rit�, seul le croyant qui est pass� par une authentique conversion peut l'obtenir de Dieu.

��Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon P�re l'aimera, nous viendrons � lui, et nous ferons notre demeure chez lui.�� (Jean�14.23).

Adorer en esprit�: notre adoration ne peut qu'�tre imparfaite aussi longtemps que nous n'avons pas �t� renouvel�s dans nos c�urs�:

��Ce qui est n� de la chair est chair, et ce qui est n� de l'Esprit est esprit. Ne t'�tonne pas que je t'aie dit�: il faut que vous naissiez de nouveau�� (Jean�3.6-7).

Ce qui signifie qu'un culte "en esprit" ne peut �tre offert � Dieu que par des chr�tiens n�s de nouveau (Jean�3.7) puisque ��l'homme naturel (litt. "psychique", c'est-�-dire qui n'a que ses facult�s psychiques) ne re�oit pas les choses de l'Esprit de Dieu�� (1�Corinthiens�2.14).

Adorer en v�rit�: il s'agit ici de la v�rit� selon Dieu et non selon l'homme. J�sus a d�clar�:

��Je suis le chemin, la v�rit� et la vie�� (Jean�14.6).

La v�rit� selon Dieu, c'est dans la Parole de son Fils que nous pouvons la trouver�:

��Si vous demeurez dans ma parole, vous �tes vraiment mes disciples�; vous conna�trez la v�rit�, et la v�rit� vous affranchira�� (Jean�8.32).

S'attacher � tout autre enseignement que celui de J�sus conduit � la servitude, � l'erreur, � l'�garement, aux t�n�bres. Se prosterner devant des objets de culte, les honorer, c'est ob�ir � un commandement humain et non � la Parole du Seigneur.

��Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les t�n�bres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la v�rit�.�� (1�Jean�1.6).

top Le saint sacrifice de la messe

La messe, sacrifice offert pour la r�paration des p�ch�s des vivants et des morts

L'�glise Catholique donne aussi � la comm�moration du repas du Seigneur le sens d'un sacrifice. La table du repas est devenue un autel sur lequel officie le pr�tre.

��En tant que sacrifice, l'Eucharistie est aussi offerte en r�paration des p�ch�s des vivants et des d�funts, et pour obtenir de Dieu des bienfaits spirituels ou temporels.�� (Cat�chisme de l'�glise Catholique, art. n�1414).

J�sus, lors de l'institution du repas de sa P�que a bien indiqu� le sens dans lequel doivent �tre refaits ses gestes�:

��Faites ceci en m�moire de moi�� (1�Corinthiens�11.24 et 25).

On ne trouve dans aucun �crit du Nouveau Testament d'allusion � cette doctrine qui a fait du repas du Seigneur un sacrifice renouvel� chaque fois que le pr�tre op�re ses rites de cons�cration.

L'auteur de l'�p�tre aux H�breux, par contre, rappelle la n�cessit� du renouvellement journalier des sacrifices dans l'Ancienne Alliance, en raison de leur imperfection, tandis que sous la Nouvelle Alliance, tout a �t� accompli parfaitement et une fois pour toutes dans le sacrifice unique de J�sus-Christ.

��Il abolit ainsi la premi�re pour �tablir la seconde. C'est en vertu de cette volont� que nous sommes sanctifi�s, par l'offrande du corps de J�sus-Christ, une fois pour toutes.�� (H�breux�10.9-10).

��Car, par une seule offrande, il a amen� � la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifi�s.�� (H�breux�10.14).

��Je ne me souviendrai plus de leurs p�ch�s, ni de leurs iniquit�s. Or, l� o� il y a pardon des p�ch�s, il n'y a plus d'offrande pour le p�ch�.�� (H�breux�10.17-18).

Pour les d�funts, le Cat�chisme de l'�glise Catholique pr�cise ceci�:

��Le sacrifice eucharistique est aussi offert pour les fid�les d�funts qui sont morts dans le Christ et ne sont pas encore pleinement purifi�s, pour qu'ils puissent entrer dans la lumi�re et la paix du Christ�� (art. n�1371).

Cette conception du repas du Seigneur qui deviendrait un sacrifice offert ��pour les fid�les d�funts qui ne sont pas encore pleinement purifi�s��, est li�e � la fameuse croyance en un Purgatoire. L'�glise Catholique d�finit ainsi cette croyance�:

��Ceux qui meurent dans la gr�ce et l'amiti� de Dieu, mais imparfaitement purifi�s, bien qu'assur�s de leur salut �ternel, souffrent apr�s leur mort une purification, afin d'obtenir la saintet� n�cessaire pour entrer dans la joie de Dieu�� (Cat�chisme de l'�glise Catholique, art. n�1054).

De sorte que, actuellement encore, beaucoup de fid�les catholiques demandent � des pr�tres de "dire des messes" pour le repos de leurs d�funts, parents ou personnes de leur connaissance. Une participation financi�re est propos�e au demandeur.

L'ombre du Purgatoire

��Cette lumi�re �tait la v�ritable lumi�re, qui, en venant dans le monde, �claire tout homme. Elle �tait dans le monde, et le monde a �t� fait par elle, et le monde ne l'a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point re�ue. Mais � tous ceux qui l'ont re�ue, � ceux qui croient en son nom, elle a donn� le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont n�s, non du sang, ni de la volont� de la chair, ni de la volont� de l'homme, mais de Dieu.�� (Jean�1.9-13).

La notion de Purgatoire jette incontestablement une ombre sur la lumi�re radieuse du Salut apport� par J�sus Christ aux hommes.

En effet, n'y a-t-il pas une grande joie dans le c�ur du croyant n� de nouveau, lorsqu'il lit ces paroles de Paul�:

��Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle cr�ature. Les choses anciennes sont pass�es�; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.�� (2�Corinthiens�5.17).

Que se passera-t-il dans le c�ur de ce croyant si on lui dit ensuite qu'il peut cependant mourir "imparfaitement purifi�" et qu'il aura � souffrir apr�s sa mort une purification ��afin d'obtenir la saintet� n�cessaire pour entrer dans la joie du ciel���?

��Ceux qui meurent dans la gr�ce et l'amiti� de Dieu, mais imparfaitement purifi�s, bien qu'assur�s de leur salut �ternel, souffrent apr�s leur mort une purification, afin d'obtenir la saintet� n�cessaire pour entrer dans le ciel.�� (Cat�chisme de l'�glise Catholique, art. n�1030).

L'enseignement du Nouveau Testament est pourtant d'une clart� limpide�: puisque le sacrifice du Christ est pleinement suffisant, toute tentative de vouloir le compl�ter par une expiation personnelle dans ce monde ou dans l'autre est non seulement superflue, mais coupable, car elle m�conna�t l'efficacit� de la gr�ce divine.

��Par une seule offrande, il a amen� � la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifi�s�� (H�breux�10.14).

La croyance au Purgatoire est en fait un ajout pur et simple � la Parole de lib�ration de l'Evangile. En m�me temps elle est la cons�quence de l'abandon de la r�f�rence � l'autorit� des �crits apostoliques. Paul enseignait en effet�:

��Car c'est par la gr�ce que vous �tes sauv�s, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les �uvres, afin que personne ne se glorifie�� (Eph�siens�2.8-9).

Ou encore�:

��Il nous a sauv�s, non � cause des �uvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa mis�ricorde...�� (Tite�3.5)

Au cours du Moyen Age, on enseignait que la Croix de Christ n'�tait pas suffisante pour payer notre dette � Dieu�: l'homme devait au moins en payer une partie par des �uvres m�ritoires, des p�lerinages, les rites de l'�glise et ses propres souffrances au Purgatoire.

Le Concile de Trente a d�clar�: ��Nul ne peut savoir de fa�on certaine et infaillible qu'il a obtenu la gr�ce de Dieu�� (De Justificatione), et il y a toujours des th�ologiens qui affirment que nous ne saurons si nous sommes sauv�s que dans l'autre monde.

Pourquoi ce qui �tait une certitude et une si bonne nouvelle aux temps des ap�tres ne le serait-il plus maintenant�? Relisons l'enseignement de l'ap�tre Jean�:

��Que ce que vous avez entendu d�s le commencement demeure en vous. Si ce que vous avez entendu d�s le commencement demeure en vous, vous demeurerez aussi dans le Fils et le P�re. Et la promesse qui nous a �t� faite c'est la vie �ternelle. Je vous ai �crit ces choses au sujet de ceux qui vous �garent.�� (1�Jean�2.24-26)

top Le c�r�monial de la messe et son assistance

Le concile Vatican II a modifi� quelque peu l'aspect c�r�monieux des messes et liturgies de l'�glise romaine. On a n�anmoins conserv� l'usage de l'autel, des ornements et des objets de culte. Encens, eau b�nite et cierges sont aussi toujours de rigueur.

Du repas du Seigneur au c�r�monial de la messe

Une simple lecture du Nouveau Testament permet de constater que les �glises fond�es et enseign�es par les ap�tres ne connaissaient rien de tout cela.

Les premiers changements importants sont apparus d�s la fin des pers�cutions (313). A cette �poque, l'�glise �tant unie avec l'Etat, on s'oriente progressivement vers le multitudinisme. L'auditoire du culte est compos� de convertis et d'inconvertis (puisqu'on devient chr�tien par obligation civique) et beaucoup viennent assister � l'office par devoir.

On d�veloppe alors de plus en plus l'aspect liturgique et th��tral des cultes. Ce gain en apparence et en splendeur ext�rieures s'acquiert au d�triment de la simplicit� et de la spiritualit�. La s�paration entre l'assembl�e et les officiants devient in�vitable. L'usage universel de la langue latine dans les cultes (et cela jusqu'en 1965) accentuera encore cette s�paration.

Catholiques "pratiquants" et "non-pratiquants"

De nos jours, les r�formes liturgiques op�r�es par le dernier concile ont redonn� � la messe dominicale un aspect plus vivant et d�pouill�. Ces modifications n'ont cependant pas r�solu la question de la participation des non-croyants � la c�l�bration de l'Eucharistie.

En effet, l'�glise Catholique reconna�t, m�me si elle ne le proclame pas de mani�re officielle, qu'elle compte parmi ses fid�les deux types de "chr�tiens"�: le catholique "pratiquant", et le "non pratiquant". C'est ce qui explique que, lors d'un mariage, un enterrement, une c�r�monie officielle ou � l'occasion de grandes f�tes religieuses, le repas du Seigneur est pratiqu� en pr�sence de non-croyants.

La messe t�l�vis�e

Et que dire de la retransmission t�l�vis�e des messes�?

Le Nouveau Testament nous fait bien voir que le repas du Seigneur ne concernait que des convertis, remplis de l'Esprit Saint, et que sa pratique �tait entour�e du plus grand respect.

Avec la messe t�l�vis�e, le m�morial de la P�que du Seigneur est offert en spectacle � tous les hommes, croyants et incroyants, sans distinction.

Le repas du Seigneur est un moment privil�gi� de communion fraternelle en Christ. Il ne peut �tre partag�, m�me en images, avec des non-croyants. Cela ne peut rien leur apporter. La plupart ne peuvent voir dans ces images que des coutumes ou traditions religieuses h�rit�es du Moyen-Age, parce qu'ils s'arr�teront � l'aspect visuel de la c�r�monie.

Par contre, bien utilis�e, la t�l�vision peut devenir un excellent support pour l'�vang�lisation des masses ou pour l'enseignement religieux.

La participation au repas du Seigneur dans l'�glise primitive

Dans l'�glise primitive, le repas du Seigneur �tait la concr�tisation de l'unit� du Corps du Christ, donc des croyants avec leur Sauveur�:

��Le pain que nous rompons n'est-il pas la communion au corps du Christ�? Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps�; car nous participons tous � un m�me pain�� (1�Corinthiens�10.16-17).

La communion au corps et au sang du Christ �tait charg�e d'un sens spirituel tr�s profond pour les premiers chr�tiens. C'est pour cette raison que les non-croyants ou inconvertis n'�taient pas admis � la table du Seigneur�:

��L'homme animal ne re�oit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les conna�tre, parce que c'est spirituellement qu'on en juge�� (1�Corinthiens�2.14).